Windows 8, le prochain système d’exploitation de Microsoft, est attendu pour la fin octobre. Mais le système est déjà au centre d’une controverse sur la confidentialité.
Windows 8 est le prochain système d’exploitation de Microsoft et le géant de Redmond a décidé d’unifier l’expérience utilisateur pour les utilisateurs bureau tout comme les utilisateurs mobile avec cette version. Cette décision a été au centre d’une première controverse, avec l’interface Metro, comme nous le signalions. Le système a également été critiqué pour l’absence du bouton « Démarrer » auquel les utilisateurs s’étaient habitués au fil du temps.
Cependant, la nouvelle controverse qui agite le système et Microsoft est plus grave. Selon un programmeur, Windows 8 enverrait systématiquement et immédiatement des informations à Microsoft sur les applications téléchargées et installées sur le système, via une nouvelle fonctionnalité appelée SmartScreen. L’objet de SmartScreen est de protéger l’utilisateur des menaces et des programmes malicieux en filtrant les applications. Mais l’application semble donc le faire aux dépens de la confidentialité de l’utilisateur final. La fonctionnalité est activée par défaut et lorsqu’elle est désactivée, Windows 8 le signale périodiquement.
De nombreux scandales sur le partage de données et la confidentialité ont éclaté dernièrement, avec au centre des géants des technologies comme Google, Facebook, Microsoft et Apple (indirectement via des applications sur l’App Store). Ces incidents sont la preuve que les utilisateurs attachent beaucoup d’importance aux questions de confidentialité. Il est troublant de savoir qu’une société peut accéder à la liste des programmes installée à tout instant sur un ordinateur, même si c’est pour protéger l’utilisateur. N’étant pas encore sorti, Microsoft a encore le temps de corriger le tir sur ce point, en proposant une solution plus satisfaisante. Microsoft a commenté qu’elle ne constituait pas une base de donnée historique des utilisateurs et que les logs étaient périodiquement effacés, et que les informations collectées ne servaient pas à identifier, contacter ou cibler d’un point de vue marketing les utilisateurs. Il n’est pas sur que ces déclarations suffisent pour faire dégonfler la polémique.
Source: BGR
Image: BGR
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