Il est bien connu que les grandes entreprises font du lobbying, aux Etats-Unis comme ailleurs. Apple et Google ne font pas exception mais l’échelle de leurs dépenses de lobbying n’est pas comparable.
Le lobbying est une activité qui consiste à essayer d’influencer les politiques et les preneurs de décisions locaux ou nationaux. Il ne s’agit pas forcément d’influencer des décision à l’avantage de l’entreprise. Le lobbying peut prendre plusieurs formes: groupes de défense, études scientifiques, recrutement d’avocats spécialisés, etc. La pratique de lobbying n’est pas officiellement tolérée en France comme elle peut l’être dans d’autres pays comme les Etats-Unis. Quelle que soit la forme du lobbying employé, cette activité engendre des dépenses et c’est à ce niveau qu’Apple est très différent de Google. Les deux sociétés dépensent toutes les deux dans ce domaine mais les dépenses d’Apple sont mineures par rapport à celles de Google. Comme le montre le graphique ci-dessus, qui compare le premier et second trimestre de 2012, les dépenses de lobbying de Google aux Etats-Unis atteignent entre 4 millions et 5 millions de dollars en fonction du trimestre alors qu’Apple peine à atteindre les 500000 dollars. Soit quasiment un rapport de dix pour un. Aux Etats-Unis, le lobbying peut cibler des lois précises et Philip Elmer-DeWitt de Fortune commente les dépenses d’Apple:
« La liste est longue et va de la loi Do Not Track Kids (ne pas tracker les enfants) en 2011 à des problèmes relatifs au transport de batteries. Il est intéressant de noter qu’EPEAT [la norme environnementale dont Apple s’est retiré avant d’y revenir il y a quelques semaines], est sur la liste« .
Quant à Google, le lobbying est marqué par un fort intérêt environnemental. Les rapports de lobbying de ces deux sociétés peuvent être trouvés ici: rapport Apple, rapport Google.
Source: 9to5Mac
Image: 9to5Mac
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