L’autocorrection, c’est dur de dire si c’est une bonne ou une mauvaise invention: certains trouvent ça indispensable et d’autres l’abhorrent. Dans tous les cas Apple cherche à améliorer la chose.
On connait le détail des intentions d’Apple sur le sujet grâce à trois brevets que la firme a déposé. Deux d’entre eux concernent directement la correction automatique et un autre plus indirectement. Un des brevets détaille comment il serait possible de mesurer le temps de frappe et d’utiliser cette information pour faire une correction. Par exemple, en tapant « lees », si le temps de frappe entre les deux « e » est plus court qu’une certaine référence, le mot serait corrigé en « les ». À l’intervalle de temps s’ajouterait une détection géométrique de la frappe: le correcteur pourrait s’appuyer sur la disposition du clavier et essayer de proposer des mots qui différent d’une ou deux lettres disposés à côté des lettres effectivement tapées. Ce brevet avait été déposé dès 2010.
Un autre brevet détaille une toute autre approche basée sur le contexte de la phrase pour déterminer le mot que l’utilisateur voulait taper. Sur ce brevet des techniques avancées sont utilisées avec notamment une base de données statistique pour chaque langue. À nouveau ce brevet à été déposé en 2010. Le dernier brevet s’appuie sur une technologie similaire pour améliorer la recherche sur internet mais ce développement peut également contribuer à l’autre et vice-versa.
Ces brevets sont importants pour comprendre l’évolution des technologies de correction mais sont également impliquées dans une querelle opposant Apple à Samsung.
En attendant, fans de la correction automatique ou pas, nous vous suggérons cet article de iGenius pour vous aider à configurer la saisie automatique sur l’iPhone pour en améliorer l’usage.
Source: AppleInsider
Image: igenius
No Comment